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Posté le: Mar Mar 31, 2009 8:50 pm Sujet du message: Taxis: la "voie royale" entre Paris et Roissy ne f |
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... l'unanimité.
Par Fabien Ortiz, publié le 13/03/2009 18:30 - mis à jour le 13/03/2009 18:46
Les syndicats sont unanimes: "le projet de voie réservée aux taxis et aux bus sur l'autoroute A1 est insuffisant". Il ne réglera pas le problème des chauffeurs qui préfèrent attendre les clients à Roissy pour multiplier les allers-retours "à charge" sur la capitale, plutôt que de circuler dans les rues bondées de Paris.
Aujourd'hui, l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle truste les taxis parisiens, à tel point qu'ils désertent les rues de la capitale. A deux pas du terminal 3, a été créée en 2001 une "base arrière" tout confort pour les chauffeurs: local d'attente, station de lavage pour véhicule, restaurant, salle TV, et guichet PMU. Les temps d'attente pour les clients ont été considérablement réduits (moins de deux minutes). Il est désormais bien plus confortable de prendre un taxi à l'aéroport. Reste alors à regagner les rues parisiennes.
Pour résoudre ce problème, les taxis réclament depuis vingt ans qu'une voie leur soient réservée sur l'autoroute A1. Le 8 avril (et non fin mars comme cela avait été initialement annoncé), un tronçon de l'A1 reliant l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle à Paris devrait être attribué aux taxis et aux bus en semaine, entre 7 heures et 9 heures. Le dispositif ne concerne qu'une portion de la route située entre le Bourget et le tunnel du Landy à Saint-Denis (soit 5,7 km) et uniquement dans la direction Roissy-Paris.
"C'est la montagne qui accouche d'une souris", plaisante tristement Abdel Ghalfi, secrétaire général de la CFDT transports. "Le protocole du 28 mai signé par Michèle Alliot-Marie et les patrons est inadapté. On n' a pas tellement de problèmes sur ce tronçon là; les plus gros embouteillages, c'est à partir du Stade de France jusqu'à Porte de la Chapelle", fulmine Mourad Dahmane, syndicaliste FO, également chauffeur de taxi. "S'ils veulent expérimenter, fallait expérimenter jusqu'au bout", conclut-il fermement.
Si les syndicats des taxis jugent le projet trop limité, il n'est pas sûr que les automobilistes privés d'une voie sur un axe routier déjà très saturé voient les chose du même oeil. Les services municipaux de la voirie ont déjà neutralisé sur 500 m, une des quatre voies de circulation du périphérique, juste avant la bretelle d'accès de l'autoroute.
Cela suscite déjà l'agacement des particuliers qui perdent de précieuses minutes. Le chantier de mise en place de la voie réservée est estimé à quelque 3 millions d'euros. Gérard Sauzet, le président de la Direction interdépartementale des routes d'Ile-de-France (Dirif) indique "qu'il s'agit d'une expérimentation qui pourra être arrêtée du jour au lendemain en cas de dysfonctionnement". |
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